L’Office national de la Sécurité routière (Onaser) forme du 15 au 26 décembre 2021, les moniteurs des auto-écoles et des associations de la sécurité routière venues des différentes provinces, au Centre Al-Mouna. C’est la ministre des Transports et de la Sécurité routière, Mme Fatimé Goukouni Weddeye qui a ouvert les travaux, ce 15 décembre 2021.
De l’avis du Directeur de l’Onaser, Ousmane Moussa Gna, cette activité entre dans le cadre de la formation professionnelle continue. Elle se déroulera en deux parties. La première concernera les moniteurs des auto-écoles et durera deux semaines et la deuxième partie, les associations œuvrant dans le domaine de la sécurité routière durera trois jours. « A l’issue de cette formation qui sera dirigée par M. Jean Francis Bonaventure Lekeufack, spécialiste en sécurité routière avec une expérience dans la sous-région, il sera proposé un programme pédagogique harmonisé qui sera validé et utilisé au niveau national comme document de travail », déclare Ousmane Moussa Gna.
Selon la situation de la sécurité routière faite par le Directeur de la Communication, chargé de l’Animation et la sensibilisation, Kaloma Ali Lamana, on note 2698 personnes tuées en moyenne par an soit le double du nombre tués au Cameroun alors que le parc automobile camerounais est à environ deux fois plus important que celui du Tchad. « La majorité des victimes a, au plus 30 ans d’âge, ce qui indique que c’est la jeunesse qui est le plus touchée par ce fléau », explique-t-il.
Ouvrant les travaux, la ministre des Transports et de la Sécurité Routière, Mme Fatimé Goukouni Weddeye a martelé qu’il est inadmissible que les accidents de la route soient la première cause de mortalité des populations tchadiennes et la deuxième cause de mortalité des acteurs de développement. « Il est inadmissible que les richesses produites par nos économies, du moins fragiles, soient perdues du fait des accidents de la route et que l’avenir du pays soit compromis car les coûts socioéconomiques des accidents de la voie publique font que la situation de l’accidentalité routière au Tchad est à la limite endémique », dit-elle.
Mme Fatimé Goukouni Weddeye invite les participants à s’impliquer personnellement pour réduire autant que possible le nombre de morts, de blessés et des traumatisés sur nos routes.
DN
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