Les Tics au cœur de la 8ème édition du Festival Le Souffle de l’Harmattan
Le coup d’envoi de la 8ème édition du Festival « Le Souffle de l’Harmattan » a été donné ce mercredi 15 décembre 2021. Les activités se déroulent du 15 au 17 décembre 2021, à la bibliothèque nationale du Tchad.
C’est un moment crucial où, les écrivains Tchadiens et ceux d’Afrique et de la diaspora se retrouvent pour départager les expériences dans le domaine de la littérature. C’est dans cette optique que cette la 8ème voit la participation d’une délégation venue du Gabon. Placées sous le thème : « Les Tics au service de l’écriture », le président comité d’organisation Dounia Tog-Yangar indique que cette édition se penchera sur les bienfaits des Tics dans le travail de l’écrivain. Selon le Directeur artistique dudit festival, Sosthène Mbernodji, les Tics sont un outil extraordinaire que les écrivains Tchadiens prennent aux sérieux. « Au festival ‘’Le Souffle de l’Harmattan’’ nous sommes amenés à avancer parce que nos toutes ressources ne se trouvent pas sur place », a-t-il indiqué. Cependant, poursuit-il, il y a d’énormes défis à relever. « Entre fuite du livre Pdf, les tapuscrits, la non fréquentation des bibliothèques, les défis sont multiples », a-t-il souligné.
Pour le Directeur général de la culture et de l’héritage du ministère de la Culture et de la Promotion de la diversité, Abdoulaye Souleyemane Ousmane Babale, les Tics jouent un rôle central dans la pédagogie spécialisée car, elles apportent des nouvelles aux personnes vivant avec un handicap. « Ces technologies peuvent compenser certaines limitations, permettre d’avoir accès à l’information et à la formation, de détruire les distances et les barrières entre les humains et de favoriser ainsi l’inclusion de toutes les catégories de personnes pour construire un monde harmonieux, juste et meilleur », a- t-il souligné.
Le chef de la délégation gabonaise a indiqué qu’il faut vivre l’Afrique des Arts. Ainsi, il appelle les écrivains africains à poursuivre le combat qu’ils sont en train de mener.
Abdoulaye Mbata Nder