Lutte contre l’insécurité : L’Adhet propose la mise en place d’une Force spéciale
A la suite de l’insécurité ambiante qui sévit la ville de N’Djaména ces derniers jours, l’Alliance des défenseurs des droits humains et de l’environnement au Tchad (Adhet), propose la mise en place d’une Force spéciale de sécurité. C’est à travers un communiqué de presse, signe ce 14 décembre 2021 par le Secrétaire général, Abba Daoud Nandjedé.
Le niveau de l’insécurité jamais atteint dans la ville de N’Djamena l’est finalement au point où des cas d’assassinats crapuleux et criminels des citoyens qui n’émouvaient aucunement le sont aussi depuis quelques jours où, même les personnalités de la République sont devenues des cibles malgré leurs positions et grades. Pourtant, éclaire leSecrétaire général de l’Adhet, Abba Daoud Nandjedé, depuis plus de quatre mois, les acteurs sociaux et politiques n’ont cessé d’attirer l’attention du gouvernement de transition sur l’insécurité ambiante, mais celui-ci a considéré avec beaucoup de légèreté cette question en donnant la priorité ailleurs. « Voilà que coup sur coup, le gangstérisme qui défie l’autorité de l’État a fini par s’installer en pleine capitale. Et n’eût été l’implication personnelle du Chef de l’État, le Général d’Armées, Mahamat Idriss Deby ITNO, la capitale N’Djamena serait livrée sens dessus dessous », constate-t-il.
Ainsi, tout en félicitant cette implication active du Chef de l’État ayant débouché à la mesure d’interdiction de port d’arme, l’Alliance des défenseurs des droits humains et de l’environnement au Tchad invite le gouvernement de transition à sortir de sa mollesse coupable pour protéger tout le monde en prenant des initiatives audacieuses avec la mise en place d’une FORCE SPÉCIALE DE SÉCURITÉ devant veiller à la sécurité des personnes et des biens en cette période sensible où des forces obscures cherchent vaille que vaille à créer une situation susceptible de compromettre le processus de transition.
Par ailleurs, ADHET exige du Gouvernement de transition l’extension de la mesure d’interdiction de port d’arme et l’application du désarmement dans les ferricks et villages aux prises avec des affrontements agriculteurs et éleveurs dont l’ampleur meurtrière n’a jamais fait l’objet de mesure adéquate.
Et c’est de cette façon seulement que les mesures d’apaisement optimales peuvent réunies pour un dialogue serein et sécurisé, car l’apaisement politique qui semble être la seule préoccupation du gouvernement ne suffirait jamais. Enfin, l’ADHET invite les Tchadiens au respect strict de la vie, à la tolérance et à la paix, gage de la stabilité.