Santé

50 nouvelles ambulances : faites-en bon usage !

Le 5 juillet dernier, le gouvernement tchadien a reçu un don de véhicules dont 50 ambulances, répondant aux normes sanitaires et  médicalement bien équipées. Ce don a été officiellement réceptionné par le chef du gouvernement, Allah-Maye Halina.  Cependant, vu l’expérience du passé, la gestion de ces outils d’importance capitale posera problème.

Il s’agit d’un don du royaume des Emirats Arabes unis, à travers le fonds Abou-Dabi pour le développement fait à la République du Tchad.  50 ambulances, s’il faut le rappeler, à distribuer dans les différents centres de santé sur l’ensemble du territoire national y compris les hôpitaux de N’Djamena et ceux des provinces. Le premier Ministre Allah-Maye Halina, en réceptionnant ces véhicules a insisté sur la gestion rationnelle de ces ambulances. Je souligne l’impérieuse nécessité d’une gestion responsable et rationnelle des véhicules reçus, dixit-il.

Justement, ces engins sont d’une importance capitale dans l’amélioration de la couverture sanitaire, si chère aux plus hautes autorités du pays.   Ce qui permettra d’améliorer la qualité des soins et aussi assurer une référence efficace pour les patients de N’Djaména,  tout comme pour ceux des provinces du pays.

Toutefois, ce qui mérite d’être élucidé est la gestion des ambulances dans nos  centres  de santé par le passé. Et le premier ministre n’a pas tort de mettre un accent particulier sur la gestion. S’il arrive que certains de ces véhicules soient braqués par des inconnus comme ce fut le cas du district sanitaire d’Amdjaras dans l’Ennedi Est et d’Abéché dans le Ouaddaï, la plus part de ces véhicules, à peine mis en circulation disparaissent et prennent des destinations inconnues.

Pour dire vrai, certains responsables transforment allègrement et sans gène ces véhicules en propriétés privées, avant leur amortissement. Et, les voilà retrouvés sur des axes commerciaux au mépris des populations bénéficiaires.   Bien évidemment, c’est à cela que doit s’atteler l’équipe du premier ministre, l’ambassadeur Allah-Maye Alina. Octroyer les ambulances  est un acte salutaire. Mais faire le suivi pour l’intérêt des populations, est le meilleur. C’est sauver des vies humaines.

D. Josiane

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Juda

Journaliste professionnel, patron de presse, éditorialiste.

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