Santé

Sept Milliards pour la prise en charge gratuite de 48 pathologies au Tchad

Une question orale avec débat relative à la gratuité des soins dans les structures sanitaires était au menu, hier, 22 mars 2024, de la 10ème séance plénière de la 1ère session ordinaire 2024 du Conseil national de transition.  C’est le ministre de la Santé publique et de la Prévention Dr Abdellmadjid Abderahim qui a répondu aux préoccupations des Conseillers nationaux, en présence de la Secrétaire générale adjointe du gouvernement, Mme Bourkou Louise Ngaradoumri.

Cette question orale avec débat a été initiée par la Conseillère nationale, Mme Fatouma Issakha Haroun, à la suite des pratiques de vente de certains produits médicaux dans certaines structures sanitaires, alors que ces produits sont pris en compte dans la gratuité des soins. La question des équipements et des infrastructures sanitaires, des ressources humaines qualifiées et du professionnalisme ne sont pas perdues de vue.

En réponse aux préoccupations des Conseillers, le ministre de la Santé publique et de la Prévention, Dr Abdelmadjid Abderahim a fait savoir que la gratuité des soins tire sa légitimité dans le Programme national de développement et ne concerne que les personnes vulnérables. Pour lui, au total, 48 pathologies sont prises en compte dans la gratuité de soins avec une enveloppe allouée, de 7 milliards. « Mais le Tchad étant plongé dans une crise financière, le gouvernement a recadré les choses pour ramener cette somme à 1,10 milliards», a  renseigné le ministre qui poursuit que, la prise en charge existe pour la césarienne, les antis rétroviraux, les contraceptives…

En ce qui concerne les corps soignants qui soutirent de l’argent aux patients, Dr Abdelmadjid Abderahim souligne qu’il existe une police sanitaire qui s’en charge.  Mais si cette pratique persiste il y a de la faille à ce niveau, reconnait-il. Pour ce qui est des médecins spécialistes, le ministre indique que le Tchad souffre énormément des spécialistes et qu’il a besoin, pour moment de 22 000 agents. Et de déplorer que, ce vide entraîne  en moyenne, 24 décès par jour et 33 naissances « mortes » pour 1000 naissances « vivantes ». Par conséquent Dr Abdoulmadjid estime qu’il faut décentraliser les services afin que tout marche bien pour la vie des populations.

D. Josiane

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Juda

Journaliste professionnel, patron de presse, éditorialiste.

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