Le préfet du département de Barh-Sara met de l’ordre dans sa circonscription administrative

L’interdiction du port d’armes et de la circulation des engins sans pièces, le trafic du carburant et l’arnaque des bénéficiaires du PARCA sont au centre de ce point de presse animé par le préfet du département de Barh-Sara Boukar Adoum Tchéré hier lundi 19 février à sa résidence.

En effet après sa prise de fonction et la prise de contact dans différents services, le constat n’est pas au goût du préfet. C’est ce qui a motivé ce dernier à sortir plusieurs actes malheureusement pas appliqués comme il le fallait.

Parlant de l’interdiction du port d’armes, il a été constaté que la plupart des blessures sont causées par les coups et blessures volontaires c’est pourquoi le préfet après un communiqué de mise en règle pendant 45 jours, instruit à travers ce point de presse les services de sécurité de désarmer tous les porteurs des armes blanches se promenant à découvert dans la ville de Moïssala sans une contravention aucune. Désarmer et laisser l’intéressé partir.

Sur l’aspect interdiction de circulation des engins sans pièces, Boukar Adoum Tchéré informe que tous les détecteurs d’engins non immatriculés sans plaque doivent avoir leur carte grise sinon les forces de défense et de sécurité sont instruits à l’effet d’arrêter et prendre tous ces engins jusqu’à régularisation des pièces. Là aussi, aucune contravention ni amende forfaitaire doit être infligée au détenteur des engins saisis.

Au volet trafic de carburant, le délai de 45 jours de mise en règle étant expiré, le préfet instruit les forces de défense et de sécurité que tout porteur de carburant de plus de 20 litres ne doit pas traverser la frontière car selon certaines indiscrétions, les trafiquants vendent aux pays voisins, un fût à plus de 700.000f.

Abordant le volet arnaque des bénéficiaires du transfert monétaire du PARCA par les agents d’airtel, les chefs de villages et chefs de canton, Boukar Adoum Tchéré déclare haut et fort qu’aucun frais doit être retiré par les agents et aucun chef de villages ou canton ne doit imposer un quelconque quota aux bénéficiaires. Tous les bénéficiaires doivent saisir le numéro vert en cas d’arnaque.

Dominique Dideo

Ecobank