Les gouverneurs des provinces du Tchad plaident en faveur de leur province respective

Hier, au deuxième jour de leurs travaux les gouverneurs se sont succédé pour faire des communications au cours desquelles ils ont plaidé pour l’amélioration des conditions de vie des populations.

La première phase de la journée du 4 février est marquée par la présentation de plusieurs thèmes. Notamment « les résolutions et recommandations du DNIS »,« le rôle des autorités provinciales dans la mise en œuvre de la feuille de route du Gouvernement d’Union Nationale »,«l’Administration Territoriale, base de la refondation de l’État »  et «la prédominance du communautarisme et le repli identitaire : causes, conséquences et solutions ». La présentation de ces thèmes est suivie des débats enrichissants.

A la seconde phase de la journée, les autorités provinciales se sont relayées au pupitre pour présenter la situation de leur province respective. Ceux-ci ont relevé les problèmes  auxquels  ils sont  confrontés au quotidien. Pour le gouverneur de la province du Barh El-Gazel, Loum Hinansou Laina,  les défis économique, sécuritaire, climatique sont d’actualité dans sa province. Son collègue du Batha, Djimta Bergon qui a égalé égrainé le chapelet des problèmes de sa circonscription administrative a renseigné que la province du Batha manque cruellement d’eau potable. Selon lui, l’accès à  cette ressource est l’une des préoccupations majeures de sa localité.

Par conséquent, ces  autorités provinciales ont fait quelques recommandations.  C’est dans ce sens que le gouverneur du Borkou, Ali Maide Kebir a plaidé lors de son intervention pour le renforcement  des capacités des administrateurs de  sa province, la création des activités en faveur de la jeunesse, la construction des infrastructures socioéducatives… Selon lui, le secteur social doit attirer plus l’attention des hautes autorités du pays. «Le système éducatif est complètement chamboulé. Les infrastructures sont absentes, les enseignants qualifiés sont rares », a-t-il souligné. L’on retiendra de ces communications que les défis sécuritaires sont encore  d’actualité et s’accentuent dans  certaines provinces où l’instabilité est quasi permanente. C’est pour cela que ces agents de commandement ont  réclamé plus de moyens  pour plus d’efficacité dans la surveillance et la défense des frontières. Toutefois, ilsn’ont pas manqué de plaider pour l’amélioration des conditions de vie de leur population respective.

AMN

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