L’Action humanitaire, portée sur les fonts baptismaux à Genève sous l’idéologie de la dignité humaine lors des conflits, s’étend désormais au Tchad. Ce samedi 27 samedi 2021 à N’Djaména, le Coordonnateur de AHVI-Tchad, Boukar Michel a installé officiellement les membres de son organisation philanthropique.
Sous l’égide de l’USIG (Unité de solidarité internationale de Genève), se développe dans chaque Etat du monde, une Organisation non gouvernementale dénommée action humanitaire Vitasta qui fonctionne dans un système international dont la mission sera de mettre en œuvre chacun des 17 objectifs de développement durable fixés par l’ONU.
Pour lui, dans les pays en conflit, il est à constater que les civils sont les premières victimes de violences et les personnels humanitaires et médicaux qui les assistent sont de plus en plus pris pour cible sur le terrain des opérations. « Et pourtant, le droit international humanitaire protège les civils dans les situations de conflit.Face aux violences, la communauté humanitaire lance un appel fort pour que les civils soient épargnés de ces souffrances que rien ne saurait se justifier. Ces violences, en plus d’affecter la quiétude des populations, détruisent tout ce qu’elles ont construit des années durant et les rendent très vulnérables », invite-t-il. Dans ses explications, Boukar Michel a fait savoir que pour le bon déroulement des opérations humanitaires, il est crucial que les ONG, les agences des Nations Unies et leurs partenaires interviennent avec l’assurance que leurs personnels, leurs biens et leurs activités ne soient ciblés par des actes de violence. « Les humanitaires font partie des civils et ne doivent pas être une cible car leurs actions sont fondées sur les principes de la neutralité, de l’humanisme, de l’indépendance et de l’impartialité. Les attaques en direction des humanitaires et des infrastructures sociales de base freinent assistance et provoquent des retards dans la fourniture de l’assistance humanitaire voire le retrait des humanitaires dans les cas extrêmes au Mali, des civils ont été tués, blessés, enlevésou contraints au déplacement dans les z0nes touchées par les conflits, et plus récemment au Burkina Faso », fait-il observer tout en indiquant que le Tchad, qui est l’un des pays qui accueille plus des réfugiés mérite un accompagnement à tous les niveaux. « La naissance de AHVI au Tchad ne pourra que renforcer l’action humanitaire aux côtés des ONG existant déjà Tchad pour répondre aux urgences n’est qu’un aspect de notre travail. Les acteurs humanitaires soutiennent également les communautés à reconstruire leurs vies durant et après les catastrophes et les crises, pour qu’elles deviennent plus résilientes lace aux futurs chocs », a-t-il affirmé.
DN
