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Des journalistes constatent sur le terrain, le travail de l’ONG Oxfam Tchad dans le Barh-El-Gazel

Dans le cadre de ses activités, l’Ong Oxfam organise un voyage de presse du 10 au 14 février 2021 dans la province du Bar El Gazal. La première étape de ce périple est le village Fassaladjouli, une localité située à 45 Km de la ville de Moussoro, hier 11 février 2021.  Ce qui a permis aux journalistes de constater de visu, l’effectivité du projet : amélioration de la résilience des communautés touchées par la crise alimentaire et nutritionnelle dans la ceinture sahélienne du Tchad.

La province du Bahr El Gazel, touchée terriblement par une insécurité alimentaire récurrente et des facteurs qui fragilisent les moyens d’existence des communautés locales à cause de l’ensablement des oasis et de l’avancée du désert. En réponse à la protection sociale, les organisations non gouvernementales qui interviennent dans la zone notamment, Oxfam Tchad avec ses partenaires comme la Coopération allemande, l’OngAIDER ont identifié les couches vulnérables et leurs besoins en mettant en œuvre le projet filets sociaux.

Dans la première étape de cette tournée, le chargé de plaidoyer et communication d’Oxfam Tchad, Mahamat Ibrahim Saleh et l’assistant de l’AIDER de Moussoro, Brahim Saleh accompagné des journalistes ont mis le cap sur Fassaladjouli, un village partagé entre des oasis, des polders et des dunes. Sur place, un animateur de l’Ong AIDER, Brahim Moussa Moustapha explique que face à la précarité des membres de la communauté, Oxfam et ses partenaires interviennent pour réduire les inégalités devant les risques de la vie et d’assurer aux membres de la communauté un minimum de revenus afin de réduire considérablement la pauvreté dans cette zone.

Entre autres, réalisations d’Oxfam et de ses partenaires, il y a la construction et équipements des banques céréalières, l’implantation de mini points d’adduction d’eau d’une capacité de 10 mètres cube avec un système solaire et trois bornes fontaines pour une population estimée à 200 ménages, la création de deux foyers d’amélioration et de réhabilitation nutritionnelle (FARN) tenus par 4 mamans lumières et 4 relais communautaires pour 2 villages pour remédier à la malnutrition des enfants âgés de 6 à 59 mois. La présidente du foyer de Fassaladjouli, Haoua Abakar explique que le club des mamans qui fait un travail remarquable dans la localité permet de réduire le nombre des enfants malnutris. Tous ces projets sont gérés et suivis par un comité de gestion du village.

Ces femmes qui travaillent bénévolement pour assister les enfants souffrants de la malnutrition aiguë modérée ont abandonné leurs champs dans les oasis. Ainsi, elles demandent donc aux partenaires de leur porter assistance afin qu’elles créent des activités génératrices de revenus. L’un des piliers des axes d’intervention d’Oxfam et AIDER qui repose pour l’eau, l’hygiène et assainissement, il y a la construction des latrines communautaires (80) pour mettre fin à la défécation à l’air libre.

Dans le domaine de sécurité alimentaire, ces Ong permettent aussi aux groupements locaux d’exceller dans la culture maraichère dans les oasis. Oxfam fournis des semences améliorées, des matériaux, des engrais et formes des jeunes ressortissants de la localité à construire des haies vives pour clôturer les jardins des groupements communautaires. Ajouter à ce volet, on note la distribution des petits ruminants et des cash vivres aux ménages défavorisés. En sus, Oxfam facilite l’éducation des jeunes et femmes de la localité dans l’alphabétisation et créant des foyers alpha. Ce qui permet d’améliorer la condition sociale des membres de la communauté.

Djasrabé Ndingamndôh, envoyé spécial

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Juda

Journaliste professionnel, patron de presse, éditorialiste.

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Un commentaire

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