L’ACAT-Tchad soutient les manifestations de la Journée internationale de soutien aux victimes de tortures

Juda 25 juin 2021

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En prélude à la célébration de la journée internationale de soutien aux victimes de la torture afin d’éliminer la torture et d’assurer l’application de la Convention internationale contre la torture du 10 décembre 1984 », l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture-Tchad (ACAT/TCHAD), à travers un communiqué de presse de ce 25 juin 2021, signé de son président, Me Nodjitoloum Salomon, se joint à la communauté internationale pour soutenir les manifestations.

Célébrée chaque 26 juin de l’an par la communauté internationale, « la journée internationale de soutien aux victimes de la torture afin d’éliminer la torture et d’assurer l’application de la Convention internationale contre la torture du 10 décembre 1984 », est une date qui marque l’interdiction de la torture. A la veille de cette journée, le président de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture-Tchad (ACAT/TCHAD),Me Nodjitoloum Salomon dans un communiqué de presse de ce 25 juin 2021, condamne la torture sous toutes ses formes et rend hommage aux victimes connues et inconnues des actes cruels, inhumains et de mauvais traitements.

Pour le président d’ACAT/TCHAD, Me Nodjitoloum Salomon, la torture et les traitements inhumains et dégradants visent à briser la personnalité de la victime et constituent une négation de la dignité inhérente à l’être humain. « Malgré l’interdiction absolue de la torture en vertu du droit international et du nouveau Code pénal, elle persiste dans toutes ses formes au Tchad », indique-t-il dans le communiqué et de poursuivre que « La torture est inacceptable en toutes circonstances, même en période d’instabilité politique ou de crise économique et sociale».

Selon le document, l’obligation de protéger la dignité des citoyens est plus importante que jamais dans ce contexte général d’insécurité et de crise économique. En outre, ACAT/TCHAD exige du Procureur de la République près le tribunal de grande instance de N’Djaména, l’ouverture d’une enquête indépendante sur les soupçons de tortures des combattants du FACT fait prisonniers de guerre lors des récents combats.

Djasrabé Ndingamndôh

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